Le salaire horaire (minimum) des ouvriers (garages, carrosserie et commerce du métal) augmentera de pas moins de 5,15 % au 1er février 2022. Notre secteur est ainsi confronté à une hausse des coûts salariaux sans précédent.
Les salaires de notre secteur sont indexés selon l'indice santé lissé, qui n'inclut pas les produits comme le tabac, l'alcool, l'essence et le diesel. Mais sont pris en compte dans cet indice santé les hausses de prix de l'électricité (+70,8 %), le gaz naturel (+153,7 %)[1], ainsi que le pain et les céréales, le carburant, les assurances maladie et incendie, boissons non alcoolisées, achat de véhicules, mazout, taxe sur les eaux usées, produits laitiers, viande, articles ménagers non durables, chambres d'hôtel, etc Toutes ces hausses de prix font extrêmement grimper l'indice santé et, par conséquent, les salaires.
Il est évidemment très difficile pour de nombreuses entreprises de notre secteur de répercuter (intégralement) une telle hausse des coûts dans leurs tarifs. La rentabilité, les marges bénéficiaires et la marge d'investissement sont en tout cas sous pression pour l'ensemble du secteur.
Cette situation rappelle les années septante avec une spirale de forte inflation, d'indexation des salaires, de baisse de compétitivité, … . On ne peut qu'espérer que nos décideurs politiques ne commettront pas les mêmes erreurs qu’à cette époque.
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[1] W. VERVENNE, “Dure energie en loonindexering leiden tot golf prijsstijgingen”, De Tijd 2022, 3.
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Photo : Pixabay/Edar