La chaire dissèque la mobilité économique

Il y a quatre ans TRAXIO a investi dans une chaire sur le thème de la mobilité économique à Bruxelles.  La chaire devait clarifier la question des voitures de société avec l’assistance du Brussels Studies Institute (BSI).  L’enquête repose sur une méthodologie multidisciplinaire transcommunautaire.

10-05-2019

A partir de 2015, la chaire a cherché à étayer scientifiquement la mobilité économique.  Hormis des divergences de concepts et statistiques, le discours public est trop souvent axé sur un seul aspect du débat.  C’est pourquoi l’analyse a étendu le sujet en tenant compte du tax-shift, des salaires individuels, de la technologie, de l’écologie et des modèles de circulation.

Au cours des quatre dernières années, la chaire a fondé CoCaTax.be, un outil en ligne qui calcule les plissements d’une politique sur les plans financier et socio-économique.  A l’avenir le secteur automobile pourra utiliser cet instrument pour jeter un regard critique sur les propositions des autorités.

Les résultats finaux de l’étude sont certes décevants.  Les grandes questions demeurent sans réponse.  Le nombre de voitures de société faisant effectivement fonction d’instrument de travail et le pourcentage des voitures-salaire (constituant une partie du salaire) restent un grand point d’interrogation.  Par ailleurs, la part de voitures en leasing privé indépendamment du leasing professionnel reste une devinette.  Des statistiques incomplètes et, par conséquent, un manque de fondement scientifique, n’aideront pas les hommes politiques à forger leur politique gouvernementale.

La chaire a toutefois pu dégager qu’il manque deux milliards d’euros de recettes fiscales au gouvernement, et non quatre milliards comme il l’avait souvent été prétendu.  Les voitures de société sont moins taxées puisque les lourdes charges salariales poussent l’employeur et le travailleur à opter pour la voiture-salaire.  Les manières de rattraper ce gaspillage de deux milliards ne sont pas nécessairement efficaces pour renflouer le Trésor.

Le paysage des voitures de société a entre-temps profondément changé.  Depuis 2015 nous avons assisté au dieselgate, au renforcement des normes d’émission et aux marches contre le changement climatique.  Pourtant ces revirements ouvrent aussi de nouvelles opportunités.  Grâce au budget mobilité, la voiture de société reste un élément qui conserve toute sa valeur.  L’écologisation du parc automobile donne clairement l’avantage aux entreprises qui affichent le degré de remplacement le plus élevé de voitures professionnelles par rapport aux voitures privées.

La chaire a également étudié le rôle et l’incidence des voitures de société sur le gouvernement et les entreprises.  Les conclusions n’offrent hélas pas de compréhension suffisante dans le débat.  D’autres études sont indispensables pour assister les fédérations, le gouvernement et les autres parties prenantes à y voir plus clair.

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