TRAXIO invité par le CCE et le CNT

En tant que fédération de la mobilité, nous sommes bien conscients du fait que nous vivons dans une société en mutation rapide dans laquelle la demande de mobilité est en constante augmentation. La gestion des émissions et des embouteillages nécessite une approche globale. On ne pourra résoudre ces deux défis qu’à condition d’oser affronter la vérité. Les émissions de la navigation maritime et aérienne sont plus importantes que celles de l’automobile.

Les LEZ ne conduisent pas nécessairement à une réduction de la pollution de l’air. La suppression des voitures de société permet aux voitures particulières plus anciennes, qui génèrent moins de recettes fiscales, de continuer à circuler et ne contribue pas à la réduction des embouteillages. Et beaucoup de gens placent de l’espoir dans les voitures électriques, mais la quantité d’énergie à produire à partir de sources alternatives est considérable, voire inatteignable. Par ailleurs, le parc de véhicules vieillit en Belgique. Les voitures de leasing sont les plus récentes, mais elles ne représentent même pas 10 % du total du parc. Les voitures particulières sont les plus anciennes (plus de 80 % du parc) et, logiquement, elles émettent beaucoup plus de CO₂.

La nouvelle mobilité se veut partagée et assortie de nœuds de mobilité intégrant différents modes de transport durables. L’efficience est le maître mot à cet égard. Néanmoins, cette économie collaborative, à laquelle participe Cambio avec ses voitures partagées, rencontre des problèmes de rentabilité. En tant que société de services, les entreprises de mobilité peuvent être optimisées au moyen d’une application. Un clic suffit pour connaître l’itinéraire du consommateur et lui proposer le mode de transport le plus adapté.

Le budget de mobilité, qui a été le cheval de bataille de TRAXIO, est étroitement lié à cet aspect. Une entreprise peut offrir un large éventail d’options de transport à son personnel par l’intermédiaire d’un secrétariat social ou d’une société de leasing.