Une délégation de TRAXIO et Febelauto en visite chez le ministre Bellot
Les entreprises de recyclage belges ont joué un rôle de premier plan dans la mise en œuvre d’une économie cyclique.
Les entreprises de recyclage belges ont joué un rôle de premier plan dans la mise en œuvre d’une économie cyclique.
Sur le plan européen, la Belgique occupe depuis 15 ans déjà la position de leader dans la gestion de véhicules hors d’usage. Et les réalisations déjà accomplies sont d’une valeur inestimable pour l’environnement et la santé publique.
Le secteur lui-même repose sur une étroite coopération entre tous les acteurs. Le cycle ne tourne pas qu’autour des institutions de recyclage ; cela commence par l’importateur et tous les maillons qui suivent. Le progrès technologique et la professionnalisation apportent aussi leur pierre à l’édifice du cycle de recyclage.
Mais la traçabilité incomplète des véhicules en freine l’efficacité.
C’est pourquoi une délégation de TRAXIO et Febelauto a rencontré le ministre Bellot afin de s’atteler une bonne fois pour toutes à cette problématique, née au début des années 2000.
L’approbation de la Banque-Carrefour en 2010 est un outil important dans l’atteinte de notre objectif. Elle permet d’avoir une meilleure vue sur le parcours des voitures bien que d’après les estimations plusieurs milliers de véhicules disparaissent sans laisser de traces. Une véritable hémorragie en termes de matières premières et de recettes.
TRAXIO et Febelauto ont remis leur mémorandum au ministre Bellot en le priant d’agir sans tarder. Il est indispensable d’avoir une vue sur l’intégralité du trajet, autrement dit : dès qu’une voiture est commercialisée jusqu’à sa mise au rebut. C’est la seule manière de garantir le traitement adéquat des épaves et de lutter contre la fraude.